« I’m on the hiiighwaaayyyy to heeeeeeeeell »

ACDC – les vrais ^^

Umphang.

C’est quoi me diriez vous ? Cette même question que m’ont posé les personnes que j’ai rencontré sur Bangkok. Natifs de Thaïlande comme les touristes, personne ne connaissait. Mais Ninon est douée pour nous dénicher l’une des zones les plus isolées de Thaïlande.

La principale raison de cette isolation, c’est que la ville est difficile d’accès. Une seule et unique route peut y mener. Et avec le titre de cet article vous imaginez à quoi elle peut ressembler. Excitées comme des aventurières, nous trouvons donc un moyen de locomotion pour l’emprunter : le songthaew.

De Bangkok, nous nous rendons dans la ville de Mae Sot. Situé dans la magnifique province montagneuse de Tak. Mae Sot est une ville cosmopolite, où les birmans (dont les réfugiés ne cessent d’affluer pour éviter les génocides qui sévissent au Myanmar) et les Thaï vivent ensemble.

Nous sommes arrivées par bus de nuit, au petit matin (vers 5h), prêtes à monter dans un Songthaew (ce que j’appelle les « Jeepny Thaïlandaises ») et à traverser, pendant 6h, la route de la mort.

La route de la mort, en dehors de sa dangerosité avec ses 1220 virages (grimpant 1400m de dénivelé, le tout sur une longueur de165km – oui – je confirme – c’est long), a en réalité hérité de ce nom à cause des premières tentatives de construction de cette route dans les années 70. La route a subit beaucoup d’attaques continues de rebelles et suite à la mort d’une trentaine d’ouvriers, le gouvernement avait décidé de stopper les travaux. (Les rebelles avaient vu la route comme un moyen de faciliter l’accès du gouvernement aux bases guérillas, jusqu’alors accessible uniquement à cheval). La route à été terminée dans les années 90 après la fin du conflit.

Terminée, mais longue… si longue…

Notre trajet commence par la récupération de poisson frais au marché et de colis à livrer et se termine de manière surbondée. (Ou maximum nous devrions loger à 10-12 personnes. Or, nous finissions à 20-25, la moitié des gens étant accrochés à l’échelle arrière, ou carrément postés sur le toit avec les bagages. Et où – vous le verrez en image – la seule chose à faire quand on est un vieux papy grumpy pour arreter de râler, est de dormir sur ce merveilleux oreiller improvisé : la coriandre fraîche… (Oui, effectivement, les colis aussi prennent quelques places dans le songthaew).

Tant que le bébé en face de moi n’avait pas vomi partout, c’était complètement supportable…

Une fois arrivées, nous sommes sous le charme de nos petits bungalows. Des matelas un tout petit peu moins durs que d’habitude, un cocon agréable, agrémenté de plein de petites lumières joyeuses et chaleureuses dans le jardin. Et surtout… SURTOUT, pour moi, la meilleure nourriture qu’il m’ait été donné de manger depuis mon arrivée en Thaïlande. (Une simple omelette. Pourtant bien meilleure que celle de la mère poularde… sisi, je vous jure ! Amis bretons/normands, ne me lynchez pas ><). Un temps magnifique, assez frais au final malgré les 35° annoncés, grâce à la présence d’arbres un peu partout. (Aucune remarque écologique ne sera faite à ce sujet, mais j’y pense très fort ^^).

En revanche, UN gros soucis ici… nous avons joué de malchance et n’avons pas pu trouver notre habituel destrier tant chéri. Aucun scooter à louer au moment où nous le quémandions. Des motos, oui. Ne possédant pas de permis motos, on a trouvé l’astuce – un peu honteuse – de partir en songthaew 4×4 (pas le choix ici vu les routes), en petit voyage organisé de deux jours, pour découvrir les merveilles d’Umphang et de ses parcs naturels protégés. Pour plus de détails : rdv au prochain article !

En attendant, notre premier jour a été un repos complet, où j’ai pu flâner un peu dans la downtown, faire quelques courses de produits de supermarché encore inconnus (j’avais faim lors des achats, donc oui, il y a eu un petit craquage), manger une délicieuse pizza juste après. (désolée, je fais partie de celleux qui aiment les hawaïenne. Et non, ca ne remet pas en cause mon goût pour les omelettes !!). J’ai même eu le privilège de me faire ramener en scooter par l’adorable cuisinière.

Pour finir, avant l’aventure de demain, petit essayage d’un cocktail mélangeant jus de fruit, eau de cannabis et imitation d’un cocktail connu. Résultat : incapable de définir un goût. Mais y’a du sucre (beaucoup de sucre) alors ça passe.

Cheers !!


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