Différent mythes utilisent différents noms, mais ils se réfèrent tous aux mêmes vestiges du monde antique.
Lara Croft
Dernière journée de road trip en scooter. Départ assez tôt le matin pour éviter les fortes chaleurs. On se dirige vers Champasak, avec pour objectif de voir des ruines. Car oui. C’est beau des ruines. On virevolte. On fait des pointes à 60km/h. On slalome entre les vaches et les chèvres qui traversent la route.
Le paysage est beau. Quelques rizières entrain de pousser verdoient du plus beau panache, contrastant avec l’aridité et la sècheresse ambiante. Des maisons très jolies, en paille, en bois, en briques, en béton. Pleines de couleurs. Un peu de vert ded arbres, des rues un peu plus étroites. Une ambiance de petit village balnéaire. Nous longeons le Mékong, l’air un peu frais nous caresse la nuque. Puis vient la troisième et ultime crevaison de ce périple.
Le mécano est merveilleux, il vérifie tout le pneu au coupe ongle et nous enlève 6 petites merdouilles de métal qui ont du nous faire exploser la chambre à air ces trois fois. Ninon est devenue une experte, elle a su garder le cap et l’équilibre pour ne pas nous faire terminer à terre.
Nous voici donc reparties, sur du caoutchouc flambant neuf, vers le temple de Wat Phu. Comment vous résumer cette Magnifiscence ?
Pour les plus joueurs d’entre vous, vous souvenez vous les frissons lorsque vous incarniez Nathan Drake, ouvrant un nouveau tombeau ? Ou Lara Croft à monter 1001 marches d’un bel escalier de pierres ? Indiana decouvrant son premier temple ?
J’ai enfin pu vivre ces sensations comme avec mes idoles. Cette immersion IRL était grandiose, le paysage étant réel, palpable autour de nous. (En revanche nous avons cherché des énigmes à résoudre, en vain…).
L’archéologue en moi trépignait, regrettant presque de ne pas faire partie du staff de conservation que nous croisons tout au long du chemin.
Nous visitons. Nous découvrons. Nous grimpons. Des marches. Tant de marches. Mais nous commençons à avoir l’habitude avec les cascades de ces derniers jours, nos jambes sont rodées. On s’élève, progressivement, entre les arbres dont les fleurs de frangipaniers ombragent le chemin.
Voici le temple en question. Petit. Sauvage. La fraîcheur de la forêt est très appréciable sur ce lieu de conservation. L’origine de ces constructions étaient en réalité destinées à bâtir un petit village, quelques temps avant la naissance d’anchor. La religion s’en est emparée, devenant ainsi un temple, aux dessins et aux volutes sacralisés.
Quelques animaux, sculptés en bas reliefs, en escaliers ou bien même en moules, sont à repérer et à trouver, ce petit moment ludique nous replonge dans l’univers du jeu vidéo.
La chaleur va bientôt atteindre son paroxysme. Nous partons, profitant de la fraîcheur de la vitesse avant celui de l’hôtel. Nous rendons notre compagnon motorisé à Yves, préparons nos bagages, et nous reposons avant notre prochaine destination : les 4000 îles !
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