Il fait trop chaud pour travaillllllleeeer

Pulco citron

Nous arrivons par bateau, constitué à 80% de français, 15% d’allemands, 5% d’anglais et italiens. Si vous voulez parler la langue de Molière avec des inconnus, alors c’est une destination pour vous. (En Laos en général nous croisons énormément de francais).

La chaleur se fait de plus en plus pesante. Nous avoisinons les 40°C, qui avec l’humidité se fait ressentir à 44°C. Sans bouger, notre corps coule en permanence. Nous brillons. Je pense qu’on se s’est jamais autant hydratées. Et je pense que si nous ne le faisons pas, nous pouvons nous momifier en quelques heures seulement. Vous me voyez donc, comme le mexicain de la pub de pulco citron, acafouie sur mon hamac, un ventilateur en face, avec beaucoup de mal à réaliser une action. Un peu d’eau froide sur le corps toutes les heures nous aide à tenir. Mais en réalité, la solution la voici : la trempette dans le Mékong.

L’eau est chaude, mais toujours plus fraîche que la température extérieur. Nous nous sommes donc mises en quête d’un lieu près d’un bar, pour s’arrêter bosser de temps en temps, avec des boissons fraîches à disposition. Pas n’importe quel lieu : un endroit de baignade praticable, à l’ombre !!! Merci le Mango bar ! En mode plage, à l’ombre d’un albizia géant.

Les UV étant à un indice atteignant les 11, c’est à dire brûlure après après même pas 15 minutes au soleil, on passe notre temps à se tartiner de crème solaire et à se faufiler dans chaque ombre que l’on trouve.

De plus, vu que nous sommes sur le delta du Mékong (ce qui créer d’ailleurs ces 4000 îles autour de nous), la proportion d’humidité est très forte et nous observons une recrudescence de moustiques. (Enfin un intérêt à prendre cet anti palu). Mais nous nous baignons parmis les plus grandes raies et poissons chats du monde (j’aurais aimé avoir des lunettes de plongée pour les voir, l’eau étant translucide, cela nous aurait octroyé un beau panorama), parmis les serpents (on a pu en observer un à moins de 10m de nous, qu’est ce que c’est gracile quand ça nage !) et sous les cris (ici ça ressemble plus à un cri qu’à un chant) des cigales nichées dans les arbres. Plus de crocodile ici, sauf dans des élevages dédiés. Ils se sont fait manger.

En dehors de ça, le paysage, les paysages, sont magnifiques. Je pense très sincèrement que c’est un endroit à visiter, prendre son velo pour parcourir les îles, mais qu’il ne faut pas y aller en mars, où la saison sèche bat son plein. En novembre décembre janvier, juste apres la saison des pluies, histoire de ne pas cramer comme nous le faisons parait plus judicieux. Nous nous sommes d’ailleurs fait cette réflexion pour tout le Laos. Vus que nous avons poursuivi des waterfalls tout le long du chemin, ça doit être encore plus exceptionnel avec plus d’eau !

Ce qui fait qu’en dehors d’une matinée ou j’ai eu la foi de sortir (après quelques jours d’adaptation tout de même), ce fut l’endroit le plus chill de ces trois mois de voyage.

Baignade. Ecriture du blog. Baignade. Musique. Baignade. Lecture. Baignade. Shake de fruit. Baignade. Wrap à la citrouille. Baignade. Samoussa. Baignade !!!!

De plus c’est un lieu suffisamment touristique pour se parer juste de son maillot et quitter le short et le tee-shirt pour se baigner ! Yes !

Pour mon dernier jour, je me suis octroyée une sortie qui était très chouette aussi. A deux en bateau et tuktuk, avec une inconnue et maintenant nouvelle amie, pour aller visiter la perle du Mékong : une nouvelle cascade…

Chemins balisés pour touriste avec différents points de vus, très sympas…

Chemins non balisés ensuite, ou je me rends compte que j’ai vraiment pris la confiance en ma jambe, quand en sandalettes je crapahute dans les rochers surplombant la cascade, sautillant escaladant un peu partout pour arriver sur un joli point de vue hors sentier ^^

On y découvre des filets de pêche, des pièges à poissons, cachés un peu partout, invisible aux yeux du touriste. On croise un pêcheur, perché à 30m de haut au dessus des chutes, marchant sur un câble tendu, pour aller ramasser ses prises. Un funambule balèze. Et un restaurant qui doit proposer du poisson ultra frais.

Je retrouve Ninon à notre point d’ancrage, pour retrouver la fraîcheur de la baignade, et voir les lumières de la nuit.

Trois jours de repos en sommes, sous la plus grosse canicule de ma vie.

Demain je retourne en Thaïlande, pour prendre un train de nuit direction Bangkok. Repassage de la douane en amont, espérons ça moins compliqué qu’à l’aller ! Je laisse Ninon découvrir Don Khon pendant ma dernière formation sur Wat Pho.


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