Cette inaliénable égalité devant le vide, l’horreur du vide, la souveraineté du vide. Que nous la reniions ou non, peu importe. C’est là que nous sommes. C’est là qu’adviennent les rencontres.

Christian Bobin, Souverainete du vide (1985)

Soppong. Cette destination sera gravée pour nous comme la plus intense de notre voyage. Tant en aventures qu’en rencontres humaines face à l’horreur. La mort apparaît et les liens entre les survivants se créent. Des liens puissants et difficilement explicables. Cela fait quelques jours déjà de beauté et de soutien, de deuil et d’aventures, de dépassement et de vie.

Je n’ai pas publié l’article sur cette nuit tragique, mais il est écrit, avec l’intensité émotionnelle qui l’accompagne. Je découvre les écrits comme exutoire. A toutes les personnes qui me sont proches et curieuses de connaître les détails, je pourrais partager ce que j’ai vécu, ce moment impossible, avec vous.

Toujours est il qu’il faut bouger. Continuer. Sortir de cet endroit que nous aimons tant, prendre un scooter et respirer.

Nous voici donc à suivre notre nouvel ami R., sur un nouveau bicycle à moteur fraîchement loué, pour découvrir les plus beaux endroits des environs, avec le vent dans les cheveux et la légèreté tant désirée de cette journée.

Des routes d’ocre rouge, des nids de poules, des jardins fleuris, avec des puppies, des montagnes à perte de vue, des cafés perchés sur des falaises, une vive rivière. Un marché improbable le long de la route servant des avocats locaux nous permettant de ne pas culpabiliser de les faire venir de l’autre bout du monde en mangeant ce délicieux fruit. Tout ce dont nous avions envie et besoin. Petite balade que je partage avec vous ici.

Cheers to you guys !


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