Il y a des vies comme des cascades, d’autres comme des flaques.
Dans tous les cas, la vie, ça mouille…
Suite à une nouvelle envie d’excursion, Ninon nous trouva un petit scooter à louer, et c’est reparti pour la découverte du nord- est de l’île (Koh Phangan est une grande île, avec des routes qui ont des pentes assez dingues, dont certaines à pic que je n’aimerai pas descendre à ski…). Le nord- est nous suffisait pour la journée, avant l’arrivée des grosses chaleurs du milieu d’après midi. Nous nous sommes rendues vers un lieu de cascades, que l’on nous a décrites comme taries étant en saison sèche. Au final, de petites cascades étaient bien là, nous nous sommes empressées de faire une petite marche de jungle le long de l’eau, découvrant une flore assez sympa, accompagnée de grosses toiles d’araignées et de tuyaux de pompage.
La chaleur se faisant déjà sentir de bon matin, l’envie de se baigner était grande. Et voir des baigneurs passer un excellent moment dans ces petites bains naturels nous ont donné envie de faire pareil. Ninon est partie devant, la fleur au fusil. Moi je me dis que c’est comme ça que je me suis pétée une jambe 8 ans auparavant et reste en retrait.
Au bout de 10 minutes, Ninon perdue de vue, entrain de cuire sur mon rocher pourtant à l’ombre, mon FOMO me dit que je loupe un moment extra. Alors je me lève et parée des mêmes chaussures de marche qui avaient assisté cette si belle rupture de tibia, je saute, grimpe, rampe, longe, glisse, tâtonne, hésite, escalade, m’accroche pour parcourir un chemin glissant jusqu’au bain le plus cool de l’univers. Et cette fraîcheur tant aimée, partagée avec de petits alvins virevoltant sous l’eau.
Fière de cet exploit, nous nous rhabillons, et remontons la cascade jusqu’à notre point de départ, en essayant de ne pas perdre mes chaussures accrochées à mon sac, malgré le fait que l’une ai souhaité se faire la malle.
Nous continuons de longer la cascade par la route, en scooter, devons payer à nouveau les taxes de parc naturel (100B chacune), avant d’arriver sur une plage assez paradisiaque, peuplée uniquement de touristes, où la vente de Marie-Jeanne et de « champignons magiques » était légalement proposée au guichet du bar du coin. Bar qui fait restaurant, le seul pour tout le village vacance. Un côté qui me rappelle l’image que je me fais d’un club med. Des hamacs dans les arbres, des balançoires, une plage de rêve parcourue par de jolis petits culs, les hommes en terrasse matant ce beau paysage… face à la mer, dans ce décor fait de bois, de coquillages et de statuettes de tout monde, nous mangeons un excellent repas, bien plus cher que dans notre petit coin près de notre bungalow.
Koh Phangan est également un coin que nous remarquons très apprécié pour ses côtés romantiques. Lunes de miel, demande en mariage sous un tivoli sur la plage, pic nique romantique sous un arbre, bains nus dans les cascades… Plein d’endroits, clichés ou non, qui donnent dans tous les cas l’envie de se balader main dans la main.
Nos soirées sur Koh Phangan furent très chouettes. Que ce soient en terme de repas, à manger entre 50 et 150 bath le plat en fonction du restaurant, boire des shakes (glaçons et fruits mixés ensemble) et des smoothies (glaçons, fruits et lait mixés) ou lassies (glaçons, fruits et yaourt mixés). Un vrai repas par jour. Une petite crêpe chocolat banane pour 16h (très local), le monde gustatif est juste parfait ici. Un bar à cocktails nous propose tous ses cocktails à 100B. Une soirée jeux cocktails s’est donc imposée.
Pour terminer, quelques spectacles organisés par les hôtels du coin sur la plage nous entraînent à faire des rêves pleins de paillettes avant d’aller se coucher.
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