« On devrait renommer ça le temple des scènes de ménage royales »

Ninon

Le jet lag se faisant sentir, nous avons passé une nuit blanche à tenter de trouver le sommeil.

Suite à quelques essais de trouver les bras de Morphée qui se sont révélés infructueux, nous avons finalement decidé de nous lever vers 5h, pour prendre le premier bateau bus et fureter, en direction d’aucun but. Juste vivre le monde bangkokien. (J’aime toujours autant les barbarismes)…

Lors de l’un des arrêts, nous avons vu un bâtiment majestueux, mystique et plein de promesses. On décide de s’y arrêter. C’est comme ça que nous arrivons devant le temple d’Arùn (Wat signifie temple).

Aux premières heures du matin, nous sommes quasiment les seules touristes. Les jardiniers arrosent les fleurs, le soleil fait briller les mosaïques et les dorures le long des bâtiments.

Munies d’un petit tampon sur le poignet, et démunies de 100 bath, nous pouvons maintenant entrer.

Avec nos yeux de novices profanes, ces temples majestueux nous ont fait penser à de grands mausolées perçant le ciel, et dont l’esthétique nous a beaucoup surprises au fur et à mesure de la découverte.

Tout d’abord des géants, gardiens des portes du temple :

Nous laissant découvrir une horde de sculptures, animales, chimérique, religieuses, alliant le fantasque à l’émotif…

Dont certaines se révèlent sexuées :

(Tant de symboles qui me restent encore à comprendre sur la religion bouddhiste…)

Très surprenant également, les mosaïques présentes tout le long des parois des bâtiments :

Vous comprenez mieux la « citation sous titre » de cet article maintenant… Un temple construit en commémoration de la royauté, ces mosaïques créées à base de vaisselle en miettes. Bols, assiettes, verre, miroirs en tout genre. Le tout agrémenté de sculptures et de peintures. Le lien avec les restes de scènes de ménage nous a paru évident…

Et au milieu de cette vaisselle cassée, de jeunes femmes apprêtées pour l’occasion (pour la modique somme de 300 baths) peuvent louer les services d’un photographe et immortaliser ce moment.

« Everytime I take a picture of my girlfriend, and I show it to her, she says « whatever ». Now I saw her very happy about the result, thank you »

Petit ami plein de désespoir et de reconnaissance, qui remercie le photographe de contenter sa dulcinée… Comme quoi, l’orgueil est universel…

Arrivant aux premières heures, nous avons également eu la chance d’écouter et de participer à la prière des moines du temple.

Comme dans tout temple, les chaussures sont abandonnées à l’entrée. Je me dis que mes chaussettes en ont vu des sols sacrés.

(Note à moi-même, les chaussures de randonnée montantes c’est très bien, mais au quotidien dans un pays où on enlève ses chaussures dans chaque bâtiment, temple ou musée, c’est pas l’idéal pour visiter…

–> me trouver des sandales.)


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