Bangkok – Dédales et démarches

Un bon voyageur n’a ni plans établis ni destination.

Lao Tseu

Suites aux magnificences du matin, nous sommes allés au débotté dans une école de massage thailandais traditionnelle, une institution réputée pour être en lien avec une école de médecine locale et faire des massages spécialisés dans le soin curatif autant que préventif.

Après 10 minutes de discussion, j’étais inscrite pour commencer dès le lendemain, la formation d’apprentissage des bases du massage thaï traditionnel. Merci l’univers pour ce genre de surprise quotidienne. Réalisation le jour meme de photos d’identité à la thaïlandaise pour l’inscritption (sourire pas du tout crispé, petite veste prêtée par le photographe sur mon tee-shirt décathlon, on est bien…), on peut dire que la matinée à été fructueuse.

A jeun de la veille, fières de nos réalisations du matin et la faim se faisant sentir, un déjeuner local était de mise. Un déjeuner… à 10h30, c’est peut être tôt j’en conviens, mais il n’est jamais assez tôt pour trouver de la street food ! On tente alors, des menus qui sont écrits en thaï, que l’on ne connaît pas, mais qui ont « l’air joli sur la photo », avec comme consigne indispensable au touriste à adresser au cuisinier : « not spicy »… Consigne accompagnée de grands gestes de la main, soulignant l’importance de cette information.

On y a reconnu du porc, du riz, et… des feuilles vertes délicieuses.

Sur des chaises en plastiques de jardin bleu et blanches, nous déjeunions sur le trottoir, un premier repas local. (Pour 50 bahts par personne, c’est à dire environ 1€30)

De l’autre côté de notre trottoir gourmand, s’étendait un parc royal. C’est donc parti pour une déambulation entre les varans, les tortues, et les plantouilles exotiques.

Notre aventure du jour continue.

On marche depuis le marché aux fleurs en direction du Chinatown, pour découvrir une culture asiatique grouillante et bouillonnante… Et finalement se perdre dans dédales de minuscules ruelles et d’allées de marchés semi couverts. Nous y avons fait le triste bilan que la consommation de trucs, bidules et autres ziguiguis en plastique avait encore de beaux jours devant elle. Mais l’ambiance y est folle, foisonnante, bordélique, entêtante.

Les quartiers sont étonnamment très bien délimités :

Le marché aux fleurs, le quartier indien…

Le marché au plastique, dont je n’ai capté que le son (à découvrir dans mon podcast, prochainement posté ici).

et le… « marché mécanique » ? (Quartier de garages de deux roues)

Ces ambiances hétéroclites, ces découvertes, cette terrible foule dans le marché au plastique et cette longue marche jusque chez nous à finalement eu raison de nous.

Après 48h sans dormir, nous avons enfin pu nous écrouler et passer une première vraie bonne nuit, avant que je n’entame ma première formation en massage thaï le lendemain.

Et que Ninon parte en solitaire fuir vers les îles ^^